
Pourquoi un yaourt probiotique ?
En fait, les yaourts sont des produits laitiers fermentés grâce à des bactéries bénéfiques. Mais selon les souches utilisées et la durée de fermentation, leurs effets sur la santé peuvent varier considérablement.
Quelle est la différence entre un yaourt classique et un yaourt enrichi en probiotiques ?
Un yaourt classique est élaboré avec deux souches bactériennes principales :
• Streptococcus thermophilus
• Lactobacillus delbrueckii bulgaricus
Ces bactéries transforment le lactose du lait en acide lactique, conférant au yaourt sa texture onctueuse et son goût légèrement acidulé. Bien qu’elles facilitent la digestion, elles ne colonisent pas durablement nos intestins.
Pour restaurer le microbiote, il faut aller plus loin qu’un simple yaourt classique. On a besoin de bactéries spécifiques capables de coloniser durablement les intestins. C’est là qu’un yaourt probiotique maison devient intéressant : il contient des souches supplémentaires, comme Lactobacillus acidophilus et Bifidobacterium lactis, reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la santé intestinale. Elles contribuent à l’équilibre de la flore intestinale et au renforcement du système immunitaire.
Contrairement aux ferments classiques, ces souches, si elles sont en grande quantité, peuvent survivre au passage dans le tractus gastro-intestinal, offrant des effets plus durables. C’est justement l’intérêt de faire son propre yaourt.
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Matériel nécessaire :
• Une casserole
• Un fouet
• Un bol avec bec verseur
• Un thermomètre
• Une yaourtière avec les pots
Si vous ne possédez pas de yaourtière, un autre appareil peut convenir, à condition qu’il puisse maintenir une température stable entre 37 et 42°C pendant 12 à 14 heures.
En dessous de 37°C, les bactéries probiotiques ne se développeront pas, et au-dessus de 42°C, elles seront détruites. En fait, le froid n’est pas problématique pour les bactéries probiotiques, mais la chaleur excessive les détruit. Il est donc essentiel de ne pas dépasser 42°C.

Ingrédients nécessaires :
• 1 litre de lait (animal ou végétal, comme le lait de vache, de chèvre, de brebis ou de soja)
• Un ferment probiotique My.Yo Lacto-Pro Inulin, qui combine les souches bénéfiques mentionnées précédemment avec de l’inuline, une fibre prébiotique qui nourrit les bonnes bactéries de l’intestin.
Avant de commencer
• Assurez-vous que votre plan de travail et tout le matériel sont propres en les lavant à l’eau chaude et au savon, puis en les disposant sur un chiffon propre.
• Même si le lait est pasteurisé, il est recommandé de le chauffer à environ 85°C. Cela permet de dénaturer certaines protéines, d’épaissir la texture et d’éliminer d’éventuelles bactéries pathogènes.
• Laissez ensuite refroidir à 37-42°C. Vous pouvez placer la casserole dans un bain d’eau froide pour accélérer le refroidissement.
• Ajoutez le ferment probiotique dans le lait et mélangez bien.
• Remplissez vos pots, fermez-les et placez-les dans la yaourtière.
Ajouter de l’eau à 42°C maximum dans la yaourtière. Ce n’est pas obligatoire, mais l’eau autour des pots aide à maintenir une température constante, essentielle pour favoriser la croissance optimale des bactéries lactiques. Elle agit également comme un isolant thermique, réduisant la perte de chaleur et permettant à la yaourtière de maintenir la température idéale avec moins d’énergie.
Réglez la température à 40°C pendant 14 heures, puis laissez la fermentation se faire.
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Après fermentation :
Les yaourts sont prêts ! Il est recommandé de les placer au réfrigérateur et d’attendre quelques heures avant de les consommer.
Pourquoi ?
• Le froid stoppe l’activité des bactéries lactiques, empêchant une acidification excessive du yaourt.
• Cela permet d’obtenir une saveur plus douce et une texture plus agréable.
• Le refroidissement favorise la coagulation complète des protéines, donnant une consistance plus ferme et crémeuse.
• Le réfrigérateur ralentit la croissance de micro-organismes indésirables, prolongeant ainsi la durée de conservation.
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Refaire une production :
Si vous souhaitez refaire une autre production de yaourts, conservez 100 ml du yaourt obtenu. Il servira de starter pour la prochaine préparation.
Ajoutez 1 cuillère à soupe d’inuline en poudre (nourriture pour les bactéries), ajoutez le lait et faites fermenter à nouveau.
Selon la marque, ce procédé peut être répété jusqu’à 4 fois. Ensuite, il faudra utiliser un nouveau sachet de ferment.
Ainsi, 1 sachet permet d’obtenir 5 productions de yaourts, ce qui est intéressant.
Les avantages de cette méthode :
✅ Plus de probiotiques actifs
✅ Pas d’additifs ni de conservateurs
✅ Une meilleure dégradation du lactose dans le lait animal (plus la fermentation est longue, plus le lactose est consommé par les bactéries).
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Consommation :
L’idéal pour restaurer le microbiote est de consommer ce yaourt à jeun ou 30 minutes avant un repas.
Pourquoi ?
• Cela optimise son passage dans le tube digestif.
• Il résiste mieux à l’acidité gastrique et aux sels biliaires.
• Le but est que les probiotiques atteignent l’intestin grêle pour améliorer la digestion et l’immunité, puis le côlon pour participer à la production de métabolites bénéfiques.
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